Sa Majesté
Messages : 46 Date d'inscription : 07/02/2015 Lieu de vie : Dans ton C... Survie : Pouvoir du Swag.
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| Sujet: Sa Majesté rentre en scène. Sam 7 Fév - 16:26 | |
| Nom : Sa Majesté.
Prénom : Sa Majesté.
Surnom : Sa Majesté.
Âge : Entre 30 et 35 ans.
Origine : Ca fait un bout de temps que j'traîne par ici.
Raison de votre présence : Pris la main dans le sac !
Orientation sexuelle : Si ça se mange, c'est bien ; si ça se baise, c'est encore mieux !
Mentor(s) : Il s'faisait appeler Roi, c'est lui qui m'a enseigné les règles de Prayvis. Ainsi que lire et écrire, parce que c'était important pour lui, mais j'avoue que ça, j'ai pas compris à quoi ça servait. L'autre, c'était l'Bouffon. Grâce à lui, j'ai appris à sourire. Ils faisaient tous les deux parties du même gang. Roi était le chef, Bouffon en était le second, ils étaient connus pour voler, fracasser, et faire leurs propres lois.
Physique : 100 mots pour décrire à quel point j'suis incroyable ? C'pas assez. Faudra des pages et des pages, et encore, ça suffirait pas !
Bon, j'vais tenter de résumer. Le plus important dans la vie, c'est d'avoir la classe, AVOIR DU SWAG. Et crois-moi, mon p'tit, du swag, j'en ai par paquet de dix. Tu auras compris, je suis pas spécialement discret dans mon genre. J'ai deux couleurs préférées : le rouge, et le noir, elles sont indissociables. J'porte du rouge avec du noir, et du noir avec du rouge. Il y a même eu un roman là-dessus, il parait.
Sa Majesté est plutôt grand, nan en fait... il est méga grand. Par contre, ses jambes et ses bras ont dirait des baguettes. Quand j'le vois, j'ai l'impression qu'il y a UNE PUTAIN D'ARAIGNÉE décolorée qui s'promène dans mon salon. Il est sec, maigre, blanc, et surtout, il se sépare jamais de son manteau de plumes et de ses lunettes de soleil. Il parait que c'pour cacher une vieille marque de brûlure. Il est pas discret pour deux sous, même le soleil brille pas assez en comparaison. Franchement, j'verrais un mec comme ça dans la rue, j'irais éloigner les gosses de peur qu'il ouvre son grand manteau et leur montre son Swag.
C'est un clown, il y a pas à dire. Il se maquille les lèvres de rouge, mais il est pas assez doué, et du coup ça dépasse. Il est obligé de poursuivre ça comme des lignes vers sa mâchoire. Par contre, si on a la chance de survivre assez longtemps pour voir sa figure de prêt, on se rend compte que ce rouge à lèvres sert à cacher de fines cicatrices. Il a le menton pointu, les traits taillés au coup de couteau, les épaules déformées et creuses. Sa silhouette, c'est celle d'une marionnette. Il a l'air de flotter dans ses vêtements, surtout dans son espèce de chemise rouge parsemée de plein de petits coeurs. On dirait qu'il a volé son costume à une grand-mère transsexuelle. C'est un original, et ça se voit.
Sinon, en fait, j'suis blond. Mais genre blond comme le blé, j'dis que c'est à cause du soleil. Un jour, un mec a osé dire que j'avais les cheveux gras qui puaient le sel. Je l'ai empalé. J'incarne la classe, alors ta gueule, et rampe à mes pieds.
Ces dernières années : Ha putain... qu'est-ce que j'étais jeune et con l'époque ! En plus, j'savais pas m'fringuer.
J'suis né sur la Terre, dans un pays où les gens te regardaient de travers si tu portais de la couleur. En fait, la seule accepter, c'était l'noir, et un peu d'rouge. Mes parents, et ma famille, j'avoue que j'préfère pas m'en souvenir ; ils étaient pas assez bien pour moi, voilà tout. J'ai grandi en comptant la bouffe que j'ramassais dans la rue. Oh t'as vue, j'ai une histoire super triste ; j'crevais d'faim, j'allais pas à l'école, et j'ai appris à lire et à écrire quand j'suis venu sur cette foutue planète. J'crois que j'étais un immigré, et que j'avais fui un pays en guerre. Bref... j'ai tout d'suite appris à voler, c'était comme respirer pour moi. J'volais tout ce que j'pouvais voler : du frique, de la bouffe, et des virginités quelques fois. J'étais plutôt désespéré comme môme, j'pensais que l'monde était pas beau, et que la société était en train d'se foutre de ma gueule. Un jour, j'suis rentré dans les égouts où ma famille vivait après avoir passé deux nuits dans les rues à fuir les flics, et j'l'ai pas retrouvé, ça m'a fait un choc ; ils avaient emporté avec eux la paire de godasses de mon grand-frère sur laquelle j'lorgnais depuis un moment. Ça m'a foutu un sacré coup au moral, alors j'ai commencé à traîner dans des histoires encore plus dégueulasses.
J'étais un paria, j'trouvais ça plutôt cool. J'ai fini vers mes quinze ans embrigadés dans une sorte de gang ; mes talents de voleur se sont fait remarquer. Mais même chez eux, alors qu'on m'donnait à bouffer, j'pouvais pas m'empêcher d'voler. C'était une maladie, mais ils ont passé ça sur mon jeune âge. J'crois que l'chef m'appréciait, ou c'était mon p'tit cul, j'savais pas très bien.
On faisait des casses, on rentrait dans les banques, on butait, on prenait le fric, et on s'en allait. J'ai vite pris goût à ça, c'était comme si j'faisais un énorme fuck à cette société d'merde. J'ai grandi en tenant un flingue dans la main, j'ai mûri en faisant taire les vieilles d'une belle grosse balle dans l'crâne. Puis, un jour, on a visé un sacré gros morceau. On avait placé tous les espoirs sur moi, j'étais mince, agile, rapide ; c'était à moi d'aller voler le méga truc. J'avais pas peur, j'étais certain que j'allais réussir, j'm'étais jamais fait prendre avant. Sauf que j'me suis viandé : LITTERALEMENT. J'ai pris l'diamant qu'on visait, j'entendais les pas des flics arriver, et quand j'ai passé l'machin à un collègue, j'ai pris mes pieds dans un truc. Un sac traînait par terre, je l'ai pas vu, et j'me suis ramassé comme une merde. L'temps que j'me relève, mes potes étaient partis, et la police m'ait tombé dessus. Voilà comment à 21 ans, j'ai eu un voyage gratuit pour cet endroit. Encore heureux qu'ils m'aient pas fait payer l'billet ! C'est quand même con d'se faire attraper pour une chute de merde.
J'ai erré dans l'désert, sans savoir où j'devais aller. D'façon, tout s'ressemblait. J'pensais que j'allais crever, puis j'suis tombé sur un groupe d'hommes. Le plus grand portait un grand manteau de plumes noires malgré la chaleur, il m'a souri, et il m'a attrapé par les cheveux. La suite, j'm'en souviens pas très bien ; j'sais qu'ils se foutaient de ma gueule en permanence, et qu'ils m'ont attaché comme un chien dehors. C'pas parce qu'il fait chaud la journée que c'est l'cas la nuit. Quand j'pensais crever d'froid ou d'faim, Machin au manteau de plumes arrivait, et me réveillait. Bientôt, lorsqu'il se lassa, il commença à prendre soin d'moi. Comme un gentil chien, j'gagnai ma place à l'intérieur de sa « maison ». Ils occupaient un entrepôt abandonné, c'était l'ptit royaume de Machin au manteau. Il m'a pas détaché pour autant, il s'est bien marré avec moi avant ça. Ce mec fumait beaucoup, il adorait jouer avec les couteaux, et comme j'faisais trop la gueule selon lui, il m'a taillé un sourire sur la tronche. Comme j'avais un regard trop triste, il a décidé d'le cramer. Il a mal visé, et sous les yeux, j'ai maintenant des marques de brûlures. Ça a duré un moment, j'comprenais pas l'intérêt pour eux d'faire ça ; j'étais qu'un gosse.
« T'as oublié où était ta place, Bouffon. »
C'était pas sa voix. J'avais la face en sang, j'voyais rien à cause de ça, mais il y a une image qui s'est inscrite dans mon crâne. Il y avait un autre mec, pas grand, qui tenait un flingue. Machin au manteau à plumes s'est retourné vers lui, mais avant qu'il puisse réagir, l'autre l'a flingué. Son cadavre est tombé sur moi, il était putain de lourd en plus. J'suis tombé dans les vapes, et quand j'me suis réveillé, l'autre type se tenait devant moi. Il s'faisait appeler Roi, c'est lui qui m'a donné ce conseil :
« Transforme la douleur en force. Crée-toi une nouvelle personnalité, plus forte. »
Roi était à la tête du gang, Bouffon n'avait fait que le remplacer pendant son absence. Roi a été mon mentor, un genre de père ; il s'est vite aperçu que j'étais un sacré voleur, mais il a su me pardonner le nombre de fois où il m'a trouvé en train de voler sa montre. Grâce à lui, j'ai survécu dans ce monde pourri. Il m'a offert une paire de lunettes volé à un mec de chez Lago pour cacher les cicatrices, et il m'a même donné le manteau de Bouffon, j'le remplaçais. J'ai même pris son nom ; j'étais devenu Bouffon II, voleur du Roi. On s'en sortait bien, on faisait tout un tas d'connerie, et il m'a montré ce qu'était cette planète. Il m'a appris à lire, et à écrire, il m'a enseigné tout un tas de trucs, et sans lui, j'crois que j'me serais fait violer par des chiens. Mais voilà, ça pouvait pas durer. Roi s'est fait descendre par un gang adverse.
Il y a eu de longues disputes pour savoir qui le succèderait, et j'me suis rendu compte que la mort du Roi était pour moi une occasion rêvée. J'avais appris à voler les portefeuilles, les trucs chers, la bouffe, et le pucelage, maintenant je volais des identités. J'ai montré que j'en avais une sacrée paire, j'ai mis au défis tout notre gang d'voler chez les nantis un gros truc. Fallait s'introduire chez les pontes, et j'suis l'seul qui ne mourra pas dans l'action. C'est comme ça que j'ai gagné ma fameuse chemise à coeur, après avoir enfoncé dans la tempe de son propriétaire un éclat de miroir. Bouffon est devenu sa Majesté, j'avais vingt-sept ans à l'époque, et ça fait un moment que j'dirige le gang. Tout a pas été rose, il m'a fallu de l'autorité, du charisme, et du SWAG. J'descends les rebelles, j'vole toujours, j'mène pas vie comme je l'entends et ça me va bien. J'prends ce qui me plait, Prayvis est devenu mon royaume. J'y fais régner ma légende, celui de Sa Majesté le Bouffon Rouge et Noir.
Plutôt classe, nan ?
Talents : Le vol et le meurtre ? Franchement... j'sais pas trop. J'sais voler sans qu'on s'en aperçoive, un genre de talent naturel. Sinon, il paraît que j'fais perdre patience en une ultra-seconde.
Autres : Franchement... ce mec, il est quand même vachement narcissique.
HORS JEU
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