Physique :

T’as franchement pas l’air de grand-chose dans ton 1 mètre 63. T’es petites et t’as un peu trop de chaire, mais rien de trop méchant non plus. Après tout, c’est bien avoir un peu de gras contre le froid, pour la survie et tout ça. De plus, ça te fait une très belle poitrine qui n’a rien à envier à personne ainsi qu’une très belle paire de cuisse.

Sur un autre point, tu arbore une chevelure flamboyante, épaisse et indisciplinée. Ils t’arrivent au niveau des aisselles avec une bonne frange qui arrive à cacher tes yeux lorsque tu rougis de honte ou de gêne. La couleur de tes yeux contraste d’ailleurs beaucoup avec le reste. D’un bleu très claire, caché derrière une monture rectangulaire, malgré tout tes efforts, ça ne passe pas inaperçu.
Ta peau aussi est claire, mais ça ne saura rester bien longtemps avec la température de Prayvis. Bien que pâle, tu gardes plusieurs cicatrices un peu partout, sur ton dos, tes bras et des jambes. Comme quoi ta vie n’est pas de tout repos malgré le fait que tu viennes tout juste de débarquer. Autrement, tu n’as pas vraiment de tatouage ou de piercing, la vie militaire te l’as strictement interdit.

Côté vêtements, des shorts militaires, des bottes solides avec des caps d’acier brun et usé, un chandail à manche semi-longue et des plaques d’identité ainsi que tes lunettes, tu n’as pas spécialement autre chose pour le moment. Quoi que tu puisses aisément rêver d’une petite robe légère ou d’un bon pyjama en coton. Tu t’es toujours contenter de ce qu’on te donnait, sans chialer, remerciant toujours le donateur.

Ces dernières années :

Alors voilà !
Ce qui te complète vraiment, est ton histoire personnelle.

D’abord, tu es la plus jeune d’une famille de six garçons. Déjà, on sait que ça n’as pas dû être simple ou facile à vivre. La petite dernière, la seule fille au sein d’une famille réputée pour ses exploits militaire. Quel ne fut pas la surprise de tes parents lorsqu’ils eurent connaissance de ton sexe. Malgré tout, ta mère te désirait, se disant qu’elle aura sans doute un petit coup de main à la maison, que tu seras pratique, qu’elle pourra enfin acheter des robes pour sa petite fille. Toutefois, ton père n’était pas de cet avis, tu seras traitée comme les autres, tu mangeras les mêmes choses, tu te lèveras à la même heure pour aller t’entrainer et portera les mêmes vêtements.

Même si ta mère tentait de te rendre un tant soit peu coquette, ton père venait toujours briser cette petite confiance que tu tentais de te bâtir dans ton identité féminine. Tes frères n’aidant vraiment pas… Ils t’aimaient tous sans aucun contredit ! Tu étais des leurs malgré le fait que tu sois une fille. Ils t’entrainaient partout avec eux, sans nécessairement t’aider, tu étais leur égal, leur petite sœur. Très souvent tu te ramassais à porter leur vieux vêtement quand ça ne leurs faisaient plus, alors tu trouvas le moyen de te débrouiller comme une fille, utilisant du fil et une aiguille pour tout arranger et faire en sorte que ce soit portable.

Tu allas à l’école régulière comme les autres. Là tu rencontras d’autres filles, cependant tu te rendis compte bien assez rapidement qu’elles étaient lâches, agaçante, traitre et qu’elles ne méritaient pas toute l’attention qui leurs étaient portés. C’étaient des garces, vilaines et des commères. Bien souvent tu étais la cible de leurs moqueries. « Regardez comme elle s’habille en garçon ! » « Elle n’est même pas capable de se maquiller. » « Elle se croit intouchable à cause de ses frères. » N’importe quoi, tu avais beau tenter de les ignorés mais bien souvent tu finissais le visage dans la boue. Ces filles te faisaient peur, te faisait pleurer dans les toilettes et bien souvent tu ravalais ta tristesse afin de passer tes journées. T’es notes en étaient désastreuses, pas moyens de faire ta place, c’était pathétique.

Néanmoins, ce n’est pas tout. Tes frères, ils étaient là, ils t’aidaient dans tes devoirs, à l’école et tout. Tu n’étais pas seule lorsque tu étais avec eux. Ils te redonnaient de la force et du courage malgré les commentaires de tes camarades de classe et de ton père. Niveau physique, tu y parvenais, tu étais résistante et endurante bien que tu aurais préférée te faire plus simplement des amies et être plus habille avec les autres.

Quand vint le temps, tu avais le choix. Soit tu poursuivais tes études dans le but de faire un métier satisfaisant, soit tu suivais tes frères à l’école militaire et tu pourras ainsi avoir la reconnaissance de ton père. La question ne se posait même pas. Ton adhésion à l’école militaire ne faisait aucun doute. Heureusement que tu t’entendais bien avec les autres garçons car même les filles qui faisais partie de ton unité te déplaisait. Elles cherchaient toutes des postes faciles et sécuritaires. Remarque, toi aussi tu voulais de la facilité et de la sécurité mais ce genre de pensés n’allaient pas attirer sur toi la fierté de ton père exigeant.

Une opportunité s’offrait à toi. Elle te faisait terriblement peur et comportait énormément de risque, seulement, peut-être qu’ainsi on pourra te respecté ? Un simple sourire, c’était tout ce que tu voulais, tu désirais voir ce sourire sur les lèvres de ton père, sur le visage de tes frères et de ta mère… Prouver ta valeur.

Tu te ramassas ainsi sur Prayvis à travailler pour une compagnie privé… qui te laissa complètement en plan sur la planète, sans rien…

Talents :

En tant que militaire de formation. Tu connais tout ce qu’il y à a savoir sur le combat. Autant physique et que le maniement des armes. Seulement, la pratique et la théorie étant des choses complètement différentes on peut facilement dire que tu ne sers à rien. Si on passe outre ta trouillardise, tu sauras te battre à mains nues et même utiliser un pistolet de poing mais ça s’arrête là.

Physiquement, tu es résistante et endurante. Tu peux marcher très longtemps sans trop t’épuiser, tu peux aussi courir très rapidement lorsqu’il s’agit de sauver ta peau.

Autrement, tu n’es pas spécialement futée, tu ne sais pas très bien communiquer grâce à ton manque de confiance. Le commerce, le troc, l’agriculture et toutes ces choses te sont complètement étrangères. Aussi bien dire que tu as tout à apprendre.

Autres :

En fait, si ce n’était pas de tes émotions débordantes, tu pourrais accomplir beaucoup de chose. Cesse donc de pleurer, de te cacher, fais toi confiance un peu et tu pourras t’en sortir vivante.

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