Dame des Ronces
Messages : 37 Date d'inscription : 01/02/2015 Lieu de vie : Sa boutique à Lago City, ou bien en vadrouille dans une des nombreuses forêts de Prayvis Survie : Humble apothicaire
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| Sujet: Dame des Ronces Dim 1 Fév - 21:22 | |
| Nom : Lorell
Prénom : Hyacinthe
Surnom : Ma Belle pour ses intimes, Dame des Ronces pour les étrangers et les clients.
Âge : D’apparence, la trentaine. Mais il lui manque trois ou quatre ans de souvenirs, donc tout cela est assez flou.
Origine : Viande plus tout à fait fraîche. Elle a débarqué toute neuve et toute cirée à 24 ans, a perdu quelques années à chopper des commotions cérébrales dans la forêt et à présent qu’elle commence à faire son trou en ville, elle est loin d’être aussi pimpante qu’à l’époque.
Raison de votre présence : Disons un enchaînement de circonstances. Pour être plus précis, nous accuserons l’aveuglement estudiantin, les professeurs d’universités aux ambitions plus grosses que leurs couilles, le secteur à risque qu’est devenu la xéno-botanique, et les aléas de la consommation d’opiacés extraterrestres.
Orientation sexuelle : À jeun, pas grand monde. Sous influences, beaucoup plus. Dans l’ensemble, pas de préférences exclusives, mais une dérangeante obsession pour les gens inconscients.
Mentor(s) : Il y avait un professeur… Avec un de ces noms latins comme on n’en trouve plus que dans les encyclopédies. Oui, un professeur d’université, avec tout un tas de diplômes et de références. Elle se souvient qu’il la regardait de si haut qu’il se serait cassé le nez s’il était tombé à la renverse. Un exécrable connard, ce professeur. Ambitieux comme pas deux, persuadé qu’il allait révolutionner le monde de la xéno-botanique… Comme si les gens normaux en avaient encore quelque chose à faire des plantes… Physique : Elle a des allures d’épouvantail. Maigre et débraillée sous ses épais manteaux de sauge tressée, ses cheveux en une guerre perpétuelle avec la gravité, et ses pommettes saillantes, tout chez elle évoque l’image de ces poupées de paille. Pourtant, dressée sur son mètre soixante, elle ne peut pas prétendre aux mêmes hauteurs que ces derniers.
Tout comme son hygiène de vie, le teint de la jeune femme est changeant. Un jour gris, un jour jaunâtre, un jour rose comme le couchant… Sa peau est le principal témoin des agressions chimiques quotidiennes qu’Hyacinthe s’inflige, que ça soit par exposition involontaire ou ingestion consentie. Parfois on peut en retrouver la trace jusque dans le blanc de ses yeux, le jaunissement de ses ongles ou la décoloration de ses cheveux.
Des marques d’injections s’agglutinent autour du tracé de ses veines, plus ou moins vieilles, plus ou moins brillantes. Ensembles, elles dessinent des constellations sur la peau de ses bras et le bas de ses jambes. Enfin, point central de cette carte du ciel, son épaisse chevelure à couleur de paille cache une cicatrice en demi-lune, plaquée sur le haut de sa tempe ; petit cadeau laissé là par son ancien mentor.
Ces dernières années : Elle était jeune et impressionnable. Et puis le professeur avait promis que ce stage pratique serait un ajout considérable à sa thèse... Qu’il jouerait même de ses relations pour lui avoir une place dans sa nouvelle base de recherche, in situ, dès qu’elle aurait obtenu son diplôme. A son âge, et à son niveau d’études, c’était une opportunité inespérée.
En y repensant, elle aurait probablement dû se méfier.
Mais quand quelqu’un que vous admirez autant vous propose une expérience aussi rare et enrichissante, vous fermez les yeux. Vous sautez à pieds joints en évitant de penser trop fort à la réputation catastrophique de la planète sur laquelle son expédition suicidaire vous embarque…
Les premiers mois s’étaient déroulés sans trop de problèmes. On avait engagé un guide ainsi que quelques mercenaires pour protéger le campement des dangers humains et environnementaux. Les forêts de Prayvis, et les mutations extraordinairement complexes des plantes qu’elles abritaient, promettaient des années de substance pour la recherche, et une myriade de brevets se profilaient à l’horizon. On parlait même de revenir établir un campement permanent à la lisière des forêts de Clématites, plus à l’Est. Le travail abondait, et même les stagiaires passaient leurs journées sur le terrain. Hyacinthe en avait plus appris en quelques mois passés sur Pravis qu’au cours de ses trois dernières années de cours. Les journées étaient bien remplies, et les soirées relativement paisibles…
De tous les dangers impressionnants qu’abritait Prayvis, qu’ils soient animaux, humains, ou même météorologiques, il fut surprenant de constater que celui qui causa la perte de l’expédition ne fut rien d’autre qu’une minuscule petite plante à laquelle personne n’avait prêté la moindre attention.
Avec le recul, Hyacinthe finirait par découvrir qu’à sa période de floraison, l’inoffensive petite plante, que les biologistes avaient prise pour une forme locale de gui, libérait une large quantité de spores, dont les interactions avec le système endocrinien de l’être humain mâle standard étaient dévastatrices. Désinhibition totale, stimulation des pulsions violentes, montée critique du taux d’adrénaline… Autant dire que dès la première nuit, ce fut un véritable massacre. La plupart des éléments féminins de la troupe moururent de la main des hommes infectés, puis ces derniers finirent par s’entretuer joyeusement, se fracassant le crâne à coups d’équipement scientifique hors de prix.
Lorsque Hyacinthe reprit connaissance, plusieurs jours après le massacre, le visage couvert de sang coagulé et du jeune lierre enroulé autour des jambes, elle n’était pas tout à fait certaine de la manière dont elle avait survécu. Elle se souvenait vaguement avoir été frappée à la tempe par son mentor, traînée jusqu’à un buisson de lierre, et s’être débattu sous le poids du vieil homme. Mais au-delà, c’était le trou noir. La commotion semblait avoir eu raison du reste de ses souvenirs, probablement pour le mieux.
La suite des évènements s’était déroulée avec plus ou moins de clarté. Son corps s’était mis en mode survie. Elle avait ramassé ce qu’elle pouvait sauver, retraversé la forêt, vivotant de ses maigres connaissances de la flore locale et d’une chance assez incroyable. Elle avait rejoint la civilisation sans trop y croire. Passé quelques mois à échanger des plantes contre de quoi survivre. Son apparence de vagabonde des rues lui épargnant l’attention de la plupart des détrousseurs.
Incapable de rester trop longtemps éloignée de la forêt, elle y était retournée. Une fois. Deux fois. Dix fois. Et à chaque fois elle en ressortait vivante. Pas indemne, loin de là. Parfois elle se perdait et on n’entendait plus parler d’elle pendant des mois. Parfois elle tombait si malade qu’elle y laissait des plumes, arrachant aux plantes locales des informations inestimables, au prix de sa santé, physique et mentale. Elle perdit sa voix pendant deux longues années, et cela lui prit le double pour retrouver le goût et l’odorat. Il arriva même qu’elle perde le contrôle de la moitié gauche de son corps, trois jours de suite, à cause d’un mauvais dosage de myorelaxant. Elle ne comptait même plus les crises de coliques et autres formes d’empoisonnements plus ou moins graves.
Pourtant, envers et contre tout, Prayvis se refusait à la tuer.
Longtemps, elle se contenta de commercer avec une vieille apothicaire de Lago City, qui fut souvent d’un conseil précieux. Son âge l’empêchait de mener à bien ses expéditions d’approvisionnement elle-même, aussi tirait elle son épingle du jeu en s’associant avec l’étrange vagabonde et son don pour la botanique.
À sa mort, Hyacinthe se réappropria son échoppe sans trop de difficultés. Personne ne faisait ce travail mieux qu’elle – et c’était un travail qui était indispensable à la survie de beaucoup. Qu’il s’agisse de médecine, de drogues, de poisons ou d’ingrédients de cuisine, tous trouvaient leur compte dans les étals de la Dame des Ronces.
Talents : Si elle n’est pas particulièrement versée dans les arts de la guerre ou des relations humaines, les plantes, ça, elle connaît. Elle leur a consacré sa vie ; pas toujours avec le même degré de cohérence intellectuelle mais toujours avec passion. De manière théorique, jusqu’à la fin de ses études, puis par la pratique, allant même jusqu’à donner de sa personne pour tester certaines propriétés. En somme, qu’il s’agisse de trouver des plantes rares, de les cultiver, ou d’en extraire des substances aux utilités diverses, c’est vers la Dame des Ronces qu’il faut se tourner.
Elle a acquis une accoutumance importante à certaines substances chimiques, dansant un tango dangereux avec des addictions diverses et variées. La chose lui rend la personnalité quelque peu instable, son apparente tranquillité pouvant à tout moment crever sous le poids d’une rage féroce et inexpliquée. Tant qu’elle ne vous jette pas des flacons de bile urticante à la tête, vous la trouverez sans doute très charmante, mais faites tout de même attention.
Enfin, parlons d’autodéfense car dans un monde comme celui qu’abrite Prayvis, celui qui ne sait pas se défendre ne fais pas de vieux os. Si le cambrioleur moyen sait se tenir à distances des clématites vénéneuses qui ornent son comptoir, il est toujours un malchanceux pour tenter de s’en prendre à la jeune femme lorsqu’elle s’aventure hors de son antre pour quelque livraison. Dans les cas où la fuite et l’empoisonnement s’avèrent inenvisageables, elle dispose de deux options, qu’elle garde sur elle à chaque fois qu’elle sort.
* Le Derringer qui dort confortablement dans le creux de sa manche, prêt à en être extirpé pour tirer deux coups. * L’une de ses seringues à usage unique contenant une adrénaline de synthèse qu’elle distille elle-même, et qui décuple sa force, sa vitesse et sa réactivité face au danger. Cette solution, bien que nocive pour sa santé, lui a permis de se tirer d’affaire plus d’une fois.
Elle reste tout de même extrêmement vulnérable aux attaques de groupes, et n’hésitera pas à engager du personnel de protection lorsqu’elle s’aventure hors des villes et dans des terres moins ‘civilisées’.
Autres :
- Officiellement, elle n’a jamais obtenu son doctorat. Sur sa planète natale, elle a été déclarée portée disparue avec le reste de l’expédition. - Elle laisse derrière elle trois mères adoptives avec qui elle n’a plus le moindre contact. Leur seule mention peut la faire entrer dans une rage folle. - Il lui arrive de ramasser des étrangers / des clochards qui traînent dans le rues et de leur offrir le gite et le couvert. Parfois elle se contente de les regarder dormir, parfois elle expérimente sur eux ses nouvelles découvertes…
(Et euh. Ouais. Je fais un DC maintenant et personne ne pourra m'arrêter!)HORS JEU
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Alistair
Messages : 148 Date d'inscription : 25/01/2015 Lieu de vie : Une grotte quelque part Survie : Manger des gens
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| Sujet: Re: Dame des Ronces Dim 1 Fév - 21:43 | |
| Validée o/
(Joli, le personnage <3) |
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