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 A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre)

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Sa Majesté


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MessageSujet: A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre)   A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre) EmptyDim 8 Fév - 14:29

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAARHG !
— Il fait quoi l'chef ?
— Il est en train de nous rejouer la Dame au Camélia. »


Je sens aujourd'hui que ça va être particulièrement merdique. J'me suis réveillé plutôt tard, à cause de la cuite qu'on s'est mise avec les potes hier soir. J'me réveille dans mon pieu comme d'hab, avec quelque chose de vaguement humain, là tout va bien. Je vire le truc à coup de pied, en balançant des menaces, puis j'me lève. J'ai horreur qu'on m'voit au réveil. Quand j'me réveille, je suis plus Sa Majesté, j'suis un mec normal avec la gueule cramée et des cicatrices sur la bouche. Et c'est franchement pas classe. Une fois, j'ai tué un type parce qu'il était entré dans mes appartements sans mon autorisation, et qu'il a vu ma tronche sans maquillage, et sans lunettes de soleil. En tant que Sa Majesté, j'ai une image à préserver. Je suis un beau gosse, mais seulement avec mes lunettes et mon rouge à lèvres. Sauf qu'aujourd'hui, il s'est passé un truc chiant. Voilà, en m'matant mon superbe profil dans un miroir, j'ai vu que j'avais un bouton sur la pommette. Alors j'ai poussé un cri, aigu comme une gamine qui se serait pris une bouteille de champagne dans les fesses. UN PUTAIN DE BOUTON. Mes hommes m'ont entendu, hein, quand même, mais ils ont pas osé entrer dans ma piaule, et ils ont attendu que j'termine mon cinéma. Je m'arrache l'cheveux, je grogne, puis j'eprend un peu calme. Souffle... souuuffle... voilà... maintenant, Sa Majesté reviens à toi, incarne la classe et tout.

J'me nettoie la face, je m'coiffe, et j'me maquille. J'm'habille, et j'sors avec mon manteau à plumes que j'aime plus que tout. Mes hommes m'attendent, les nouveaux m'fixent comme si j'étais sur l'point de les tuer, tandis que d'autres, à force d'habitude, attendent la suite. J'tire une tronche pas possible, on voit tout d'suite qu'il y a un truc qui cloche. On ose pas poser d'questions, parce qu'apparemment, mon sale caractère fait peur. J'fourre mes mains dans les poches d'mon pantalon, et j'commence à marcher. UN PUTAIN DE BOUTON SUR MA TRONCHE PASSÉ TRENTE ANS. Ces derniers temps, il y a deux trucs qui m'inquiètent : veiller, et ma peau. J'grogne, j'sors sans rien dire, et lorsque certains ont l'courage/envie d'me suivre, j'lâche :

« On va en ville. »

Va falloir que j'règle ça, et vite.

Bienvenu à Lago City, ville des ploucs et des bronzés ! J'aime pas cette ville, elle est moche, et ses habitants sentent bizarres. Mais... il y a que là où j'peux trouver une solution à mon problème. On voit pas l'bouton, c'est déjà ça, car il est caché sous mes lunettes, mais MOI j'sais qu'il existe, et ça suffit. Par mesure de discrétion — HAHAHAHA —, j'suis accompagné que de deux mecs, et une fille. Ouais, j'suis pour l'égalité des sexes, toussa toussa. Bon, en gros, là, on marche sans trop savoir où aller. Si certains connaissent ma tronche, ils commencent à reculer. Quand Sa Majesté débarque, vaut mieux qu'on fasse profil bas. J'prend déjà assez d'place comme ça, j'ai besoin de BEAUCOUP d'espace pour exister. Il parait que même l'soleil, il peut pas briller assez à cause d'moi. Pourtant, là, en levant la tête, j'le regarde, mais il m'crame les yeux alors j'suis obligé d'arrêter.


Il fait un temps comme je les aime pas, chaud et humide, ça m'rappelle la Terre. La fille derrière moi a l'air totalement absorbé par autre chose, genre par les vitrines qui exposent d'nouvelles paires de chaussures, les filles, c'est un peu superficiel. Elle peut pas comprendre l'urgence d'la situation ; c'est mon magnifique visage là qui est en péril. J'ai envie d'lengueuler, mais j'me retiens. Lago City... au nom, j'pensais trouver des maisons en forme de carré, et des gens carrés qui mangeant des trucs carrés. Mais à ma grande déception, c'est une ville normale. Enfin, si on oublie qu'on est à Prayvis, et qu'on risque d'se faire bouffer les noisettes par un mec mi-faisan mi-humain. Marcher, ça commence à m'fatiguer, et du coup, mon humeur s'en ressent. J'grogne et tout, j'me tourne vers mes trois gugusses, puis BAM. Quelqu'un m'rentre dedans. Quoi ? C'est moi qui regardais ailleurs ? NAN. ON ME RENTRE DEDANS. ON OSE ME RENTRER DEDANS.

« Toi, t'vas passer un mauvais moment. »

J'balance ça en grimaçant, contrarié.
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MessageSujet: Re: A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre)   A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre) EmptyDim 8 Fév - 22:50

Tu n'avais pas vraiment prévu d’être productif aujourd'hui. Sûrement traîner au QG pendant l'heure qu'il restait entre ton réveil et midi puis aller faire un tour en ville. Quoique tu avais entendu parler du nombre croissant de délits en ville. Ca ne peut pas durer, c'est ton rôle de faire régner le bordel à Lago City, pas celui de quelques groupes d'ados en quête de sensations. Tu pourrais en profiter pour en recruter quelques uns et garder les autres pour ta consommation personnelle … Mouais ça peut être une bonne journée.Tu visiteras le QG plus tard finalement.

Tu replies tes ailes contre ton dos, sors de la douche, te sèche sommairement et enfile tes fringues tout en donnant l'ordre du jour à ton homme de confiance attendant dans un coin de la pièce (on est jamais trop prudent). Sur le chemin de la sortie, tu interpelles les huit premières personnes que tu vois pour t’accompagner en ville.  Deux véhicules sont réquisitionnés et un quart d'heure de trajet inconfortable plus tard, te voilà à Lago City... Bon dieu que c'est laid.

« Bon vous six là, vous me fouillez la ville pour trouver ces fouteurs de merde. Le reste, on va rappeler un peu à L.C. Ce qu'ils doivent vraiment craindre. »

Ca faisait longtemps que tu n'avais pas flanné en ville et cette quietude dans l'atmosphère était assez exaspérante. C'est ainsi que commença ta journée de membres cassés, de racket et même un attouchement pour égayer tout cela. Le garcon s'en remettrait ... Il avait qu'à pas se débattre aussi, ca lui aurait fait conserver son oreille. Déambulant dans la ville alors que les gens fuyaient ton approche; tu commençais enfin à apprécier de nouveau cette vile. De si grandes impasses propices aux vices et de si grandes rues parfaites pour errer nonchalament. Peut etre que tu installeras une équipe ici finalement. Admirant le travail d'un de tes hommes, tu finis par rentrer dans un paquet de plumes filiforme.

« Toi, t'vas passer un mauvais moment. »

La rue se tait. Arretant leurs activités tes subalternes se rangent juste derrière toi, la main sur leurs armes. Relevant la tête vers l'origine de cette phrase, ton regard est arrêté avant par un motif à cœur.

«  Et moi qui pensais qu'on avait un minimum de goût sur Prayvis, enfin quoi de plus typique venant de Lago City... »

Tu finis enfin par regarder ton interlocuteur, ou plutot ses lunettes noires bien qu'un nuage de pollution cache le soleil. Peut être qu'il est aveugle … Ca expliquerait sa tenue et son ton en te parlant. Ou alors il a des problèmes mentaux et ça expliquerait tout aussi bien … Mais c'est pas toi qui va t'amuser à juger les problèmes mentaux F.

« Bon sinon, tu as une excuse pour me rentrer dedans comme ça ? D’habitude c'est plutôt moi qui m'en charge mais j'offre au moins un verre avant. »

Tu souris de toutes tes dents, la main sur Baguette et l'oeil pétillant. A quel point cet idiot est il ignorant ?
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MessageSujet: Re: A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre)   A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre) EmptyLun 9 Fév - 17:12

HAN MAIS L'AUTRE QUOI !

Bon, j'vais parler d'un truc qui m'énerve particulièrement : la mauvaise foi.

J'vais vous prouver SCIENTIFIQUEMENT pourquoi c'est le petit Machin qui fait preuve d'mauvaise foi.


D'abord, hein, et mes gars seront d'accord, c'est lui qui m'ait rentré dedans. Hein, t'as vu ma taille comparée à la sienne ? J'ai l'impression d'être Gulliver là, hein. Bah ouais, j'fais quoi ? J'tape dans l'mètre quatre-vingt-dix, lui, on dirait un gosse. J'vais donc arriver au second point : avec ma taille, j'vois pas tout. Il y a une certaine limite des choses que j'peux voir, en plus, j'porte des lunettes de soleil. Donc, il est normal que MOI je peux pas voir les p'tits Machins comme lui, ils rentrent pas dans mon champ de vision. Voilà. C'est d'sa faute, et pas d'la mienne. Un mec comme moi, ça doit avoir la taille d'un immeuble pour lui, il avait qu'à faire attention. Ensuite, HAN MAIS L'AUTRE QUOI. D'où j'lui permets de critiquer ma tenue ? Il a vu la sienne ? Pff. Il est trop jeune sûrement pour comprendre ce que c'est d'avoir la classe ; à son âge, ça doit être sûrement d'ressembler à un cybergothique d'l'espace. Faudrait que j'fasse un genre d'organisation où j'montrerais mon bon goût à tout l'monde. Ensuite, il y aura plein de p'tits clones d'Sa Majesté, et ça sera trop cool. Un monde composé de MOIS. J'en bave.

L'P'tit Machin, bon appelons l'Asticot m'fait sourire. C'est qu'il a d'l'humour en plus, autant que ma grand-mère autiste. Mon sourire s'aggrandit, mis en avant par le rouge à lèvre, j'montre même mes dents qui sont bien blanches. C'pas parce qu'on est un rebut de l'humanité qu'il faut pas prendre soin d'sa personne. J'le fixe, on dirait que l'vent souffle, mais il fait trop chaud et humide pour ça. Mes gars s'rapprochent, ils s'mettent à mater l'Asticot, et l'un ouvre la bouche. Sauf qu'il a pas l'temps d'en placer une, j'prends trop d'espace, t'vois.

« HAHAHAHA. »

Ouais, j'me met à rire. Il m'fait bien marrer ce gosse, avec son look de sac-poubelle, et ses manières d'racailles. Il s'est cru où là ? On est pas à Wesh-Land, mais à Lago City. Ou Ploucville, ça dépend. Parfois, j'me dis que j'irais renommer cette ville, et qu'elle porterait mon nom. SA MAJESTÉ VILLE, ça sonne bien, nan ? J'me penche vers lui, les mains toujours dans les poches. Mon visage est très proche du sien, on dirait que j'suis en train d'évaluer la marchandise là. Il est marrant. Vraiment marrant.

« Pas l'temps pour payer l'verre, que veux-tu ? J'aime sauter les étapes. »

Ou sauter tout court aussi. P't'être que c'est mon asticot à moi qui l'intéresse... ?

BREF.

J'suis dans une situation particulière. Là, normalement, il faudrait que j'lui casse la gueule bien proprement, et que j'lui fasse passer l'envie d'mal parler aux adultes. Habituellement, c'genre d'gamin un peu insolent, pon les viole ; sauf que moi, j'ai un minimum d'valeurs : pas bouffer entre les repas, m'laver au moins une fois par jour, jamais chier dans un endroit que j'connais, et pas toucher aux mômes en dessous de douze ans. C'est avec ça que j'me différencie des autres tarés de Prayvis, mes parents m'ont élevé, même si j'me souviens plus d'eux. J'suis au-dessus d'la moyenne d'consanguain arpentant les environs. J'continue d'tourner autour d'Asticot, histoire de voir ce qu'il vaut. J'sais pas... j'aime pas trop les gamins, ça m'rappelle moi à son âge. Quand j'pensais que j'pouvais faire un gros FUCK à la société, et casser des bouteilles sur l'crânes des richards. Au fond, c'est un peu moi que j'retrouve... sauf que j'mesurais pas trois pommes.

« Des excuses, hein ? Attends... j'cherche... »

J'me redresse, les mains éternellement dans les poches — le soleil risque d'abîmer ma superbe peau blanche alors je les cache —, et je remue les épaules. C'est crevant à mon âge d'rester courbé comme ça pour mater la trombouille d'un p'tit merdeux. La fille derrière moi s'rapproche, on dirait qu'elle s'apprête déjà à exécuter l'môme. C'est bien, elle a compris comment on menait la vie chez le Red King. J'renifle, Lago City, ça pue autant qu'un ermite bouffeur de viande humaine.


J'me mets à fouiller dans mes fringues pour illustrer mon « j'cherche »... finalement, mon auriculaire sort, et se dresse devant l'gosse dans un magnifique FUCK. Et j'balance :


« Voilà. »
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MessageSujet: Re: A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre)   A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre) EmptyLun 16 Fév - 15:18

Le rire de Mister UnFashion Week t'agresse les tympans. Il a vraiment rien pour lui dis donc, c'est un miracle qu'il ait des gens sous ses ordres. D'ailleurs il y en a un mignon là ... Enfin vu leur manque de réaction depuis le début du dialogue tu doutes un peu de leur efficacité … Enfin qui sait ? On va espérer qu'ils ont plus de bon sens que leur chef.
Bon sang quel guignol celui là … Quand on a un look pareil , on essaie au moins de compenser sur le mental. Du bon sens, bordel ! Tu ne le diras jamais assez mais les gens n'écoutent pas. Ils préfèrent se balader en ville dans des tenues ridicules en ressemblant à des poussins en pleine crise d'adolescence. Parce que oui, un poussin en crise d'adolescence se teindrait en noir et rouge ! Enfin ca te paraîtrait logique étant donné que tu n'as jamais vu de poussin au cours de ta vie, seulement dans les livres qu'on te lisait petit.

Tu sors de tes réflexions quand, en fouillant ses poches, tu le vois se ridiculiser une fois de plus. Son doigt squelettique dressé en face de toi, tu retiens une blague salace avant d'éclater de rire.

« Mec quand on veut être un minimum grossier, c'est le majeur qu'on tend ! »

Tu n'as même pas besoin d’exagérer ton fou rire tellement la situation est pathétique. Oh la tristesse de cet homme. Comment ose t il seulement sortir en public ? Comment croit il arriver à quelque chose dans la vie ? C'est hallucinant. Les gens t'étonneront toujours …

Tu redeviens sérieux, ne conservant que ton sourire carnassier.

« Mais si c'était un doigt d'honneur que tu voulais faire … »

Aussitôt tu bondis vers la tache rouge et noire et lui assène un coup de boule. Le bruit du cartilage de son nez se brisant est tellement doux à tes oreilles après son rire. Profitant du sang qui s'échappe de sa blessure, tu les fait voler jusqu'à toi en les appliquant sur tes mains et tes joues comme te l'avait appris le Maître. Tu absorbes aussi une partie des symboles ainsi formés pour aiguiser tes dents et tu empoignes Baguette. Bon dieu c'est le genre de divertissement qu'il manquait à ta journée.

« Désolé, j'ai un peu de mal avec l'impolitesse. »

Et dire que tu comptais juste errer en ville et martyriser des gens innocents. Voila que tu as maintenant un guignol à remettre en place. Prayvis est vraiment parfaite !
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MessageSujet: Re: A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre)   A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre) EmptyMer 18 Fév - 0:26

L'p'tit machin m'envoie un coup dans la figure. Soit, j'ai déjà connu plus douloureux dans ma vie, ça n'a même pas fait bouger mes lunettes de soleil d'mon nez. En même temps, avec les deux têtes que j'ai d'plus que, il faut pas s'étonner. Lorsqu'il l'a fait, un silence d'mort s'est installé dans les rues. L'temps s'est arrêté, tout le monde regarde et attend. Des bagarres d'gangs ça arrive souvent, on s'étonne pas ; on attend juste que ça passe. Une fois que ça sera terminé, on reprendra tout comme si rien s'était passé. J'ai mal dans l'nez, et dans les yeux à cause du soleil ; c'est gênant. Pour information — sinon j'vais oublier —, étant donné que la joueuse derrière l'écran sait pas s'relire, l'histoire du majeur, c'est une erreur (haha rime). Donc pour raison scénaristique, on va dire que chez moi, c'pas avec le majeur qu'on fait des fuck. De toute façon, j'dis ce que j'veux, on est dans ma tête là.



Bon, maintenant que ma double personnalité s'est calmée, on va passer aux choses sérieuses.



En fait, que l'p'tit machin m'ait foutu un coup, j'm'en fous un peu. J'ai pas trop vu ce qu'il a fait après pour montrer à quel point il est d4rk et taré, puisque j'avais l'soleil dans la gueule, ou l'sable. Il a sûrement dû grimper à une échelle pour me l’assener, mais bon, soit. J'ai connu pire, comme rester deux jours dans l'froid en plein désert. J'aime bien cette histoire-là, elle m'rappelle de chouettes trucs. Il s'amusait à l'époque, l'autre con, avant d'sfaire faire un troisième trou de balle. J'ai un seule gosse qui veut montrer qu'il en a une plus grosse, okay... et qui appelle son machin Baguette, mais ça j'suis pas censé l'savoir. Mes potes ont commencés à bouger, ça sort les flingues, les couteaux et tout. Il y a que moi qui fait pas ça. J'frotte mes mains, j'soupire... 'fait chaud. J'oublie pas évidemment ma quête principale ; mais là, j'ai un mec intervenant pour m'empêcher l'accomplir.


« Ouais si tu l'dis... »

Ma mère m'a appris à jamais frapper plus faible que moi, puis j'l'ai surprise un jour en train de déboîter l'épaule d'un cul-de-jatte (sans doute ma grand-mère). J'ai un semblant d'moral, faut pas croire ; par exemple, là, il fait chaud, et j'ai envie d'aller dormir. J'peux pas laisser passer ça nan plus. C'pas tous les jours qu'on voit une crise d'ado par ici, faut mémoriser ça, avec une branche et d'l'huile par exemple. On m'demande ce que j'compte faire, j'soupire. Ouais... j'ai la flemme.

J'commence à m'écarter, comme si rien n'était pas. Voilà, en fait... j'm'en fous. La fille — qui aime m'coller — vient vers moi, et dis que c'pas classe et tout. Pendant un moment, elle m'parle, puis en grognant, j'me retourne vers l'machin. J'me baisse vers lui, j'le fixe, j'le renifle, puis j'fais :

« T'es en manque du lait d'ta mère pour réagir comme ça ? »



S'il en veut vraiment, j'en ai à donner, mais même moi, j'trouve ça dégueulasse. J'me redresse, j'm'étire, j'baille, puis brusquement, j'lui attrape les cheveux. J'les tire de toutes mes forces, il y en a même qui m'reste coincés entre les doigts, et j'continus. J'lui donne aussi un coup d'talon sur son pied. Ça lui apprendra à toucher mon sublime visage. Voilà... les problèmes vont pas tarder à arriver. Ma journée promet d'être chiante. Contrairement à 82% des abrutis traînant ici, j'suis pas fana d'la violence ; ça m'fait plus chien qu'autre chose.

« J'te laisse l'choix. Soit Joe t'roule dessus, soit j'te vends à l'arène, il parait qu'ils vont refaire les combats. »

J'pourrais d'mander quoi en échange ? Des conserves pour chat ? Ça m'parait bien, ça fait longtemps que j'en ai pas mangé, et ça m'manque.
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MessageSujet: Re: A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre)   A force de mater le soleil, on se crame les yeux (Libre) EmptyVen 27 Fév - 5:36

C'est fou comme l'appel du sang t'avait manqué. Cette libération d'adrénaline dans ton corps au début d'un combat, quand tous tes sens s’affûtent et que le temps semble suivre ses propres lois ; s'allongeant infiniment avant de reprendre subitement. Ça devait faire une semaine que tu ne t'étais pas battu, la dernière moisson n'avait ramené que de la matière à cérémonie, donc cette rencontre était satisfaisante de ce coté là. Au moins un point positif pour la marionnette rouge et noire en face de toi.

Tu joues avec les motifs de sang sur ton visage, les déplaçant comme un motif rorschachien en attendant une réaction de ton opposant. Tu le voies brièvement s'éloigner, te laissant sceptique quant à la teneur de ton adversaire. Un coup de boule et c'est fini ? Mais il revient, toujours aussi arrogant. Quand même.

« T'es en manque du lait d'ta mère pour réagir comme ça ? »

Hum, les raisonnements freudiens en plein combat c'est une première. Voyons voir, ta mère … C'était peut être pas la meilleure relation à questionner. Disons que si tu avais pu tu l'aurais tué toi même mais il n'y avait plus que ton frère quand tu es arrivé. Bon dieu, Freud aurait joui sur ta situation familiale.

Tu es interrompu dans ta réflexion, tiré par les cheveux et le pied écrasé. Tu sens des mèches se détacher mais bon, ce ne sont que des cheveux. 1 ça repousse et 2 on peut pas dire que tu puisses te vanter de ton héritage capillaire … Bon du coup c'est pas que c'est désagréable mais il te veut quoi le grand dadais ?

« J'te laisse l'choix. Soit Joe t'roule dessus, soit j'te vends à l'arène, il parait qu'ils vont refaire les combats. »

Je suis pas sur que il ait vraiment compris toute la situation là. Tu as 3 hommes qui n'attendent que ton signal pour tirer et sûrement quelques autres qui ont dû revenir et sont en position autour de la scène. Réflexion faite, il a autant de subalternes armés ici même … Il va peut etre falloir continuer d'agir seul tant que tu n'es pas sûr de ton avantage numérique.

Tu dégaines Baguette et coupe les mèches de cheveux maintenues par Mr. Stendhal avant de l'écarter d'un coup de pied. Utilisant le reste du sang tu refais pousser tes cheveux et range Baguette dans son fourreau.

« En général c'est plutôt moi qui passe sur les gens et pour les arènes je préfère les combats dans la boue. »

Une très bonne idée d'avoir aménagé cette salle dans la base, ca occupait assez bien et les combats entre prisonniers sont toujours réjouissants.

« Bon sinon après toutes ces amabilités, il serait temps de se présenter il me semble. »

Tout sourire, tu fais une petite révérence.

« Fuck Fairy, chef de clan et cannibale à ses heures. Tu clignes de l’œil. Mais t'en fais pas, je préfère mes partenaires plus masculins. »
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