Hel Duke
Messages : 4 Date d'inscription : 18/07/2015 Lieu de vie : Les égouts de LAGO City (Classe hein?) Survie : Roi c'est un métier?
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| Sujet: Hel Duke, le Roi des Rats Sam 18 Juil - 2:59 | |
| Nom : Duke
Prénom : Hel (Helena à l’origine, mais elle ne l’a plus utilisé depuis des années)
Surnom : Roi des Rats (Sio Fat Se’T dans la langue des souterrains)
Âge : Environ 26 ans. Elle a passé plus de quatre ans en captivité et c’est devenu un peu flou dans cette période.
Origine : Viande fraîche. Enfin elle a été fraîche un jour.
Raison de votre présence : A l’origine, Hel a été amenée clandestinement sur Prayvis, à l’aube de ses 15 ans, par les bons soins de COVARTIS Laboratories, une importante firme pharmaceutique déterminée à outrepasser les lois sur l’expérimentation humaine.
Orientation sexuelle : Sur le principe, homosexuelle, mais un peu réticente à l’intimité physique depuis son séjour en captivité. Pour des raisons assez évidentes.
Mentor(s) : Le premier Roi des Rats, Nerub, a été tour à tour sa voisine de cellule, sa compagne de galère, son amante, et enfin sa souveraine. C’est Nerub qui l’a sortie de l’enfer, et elle lui a emprunté le pas sans trop hésiter. Elle l’a secondé pendant l’implantation des Rats à LAGO City, fière d’accrocher à sa ceinture la peau de rat blanc qui la marquait comme conseillère du Roi. A sa mort, elle a hérité de son titre et de ses fonctions.
Physique : Hel a autrefois été une très belle jeune femme. Des yeux très bleus, des cheveux très noirs, des seins très ronds. Une blanche neige des temps moderne, dressée sur ses quinze ans et ses petits pieds nus. Autant de choses qui se sont fanées avec la captivité. Les drogues en tous genres, les coups, la malnutrition, la maladie… L’atmosphère putride de Prayvis et la cruauté des gens qui l’habitent ne sont pas un environnement propice à l’épanouissement de la beauté. Et comme si la maigreur et la saleté ne suffisait pas à ternir la porcelaine, il y a aussi les cicatrices… Tellement de cicatrices. Des petits carrés blancs, sur ses cuisses et le bas de son dos, là où on a soigneusement découpé des morceaux de sa peau si blanche. Des constellations en marques de seringues, le long de ses bras, et des systèmes solaires en brûlures de cigarettes, jusque sur sa joue. Sa longue chevelure de charbon est devenue grise et emmêlée. Son œil gauche s’est figé dans une mydriase permanente, changeant le bleu en noir, et son bras droit est devenu un poids mort, à la chair froide et à la peau grisâtre. De la jeune poupée, il ne reste plus que le sourire timide, dans les jours ou un sang noir ne vient pas l’entartrer. Elle porte des vêtements amples, mais pratiques. Les tissus sont souples, résistants à l’humidité des égouts et à l’exigence d’une vie dans la rue. Un bandeau vient parfois dissimuler son œil pour le protéger de la lumière vive, et une petite dague est prise dans le cuir usé de sa ceinture. Enfin, autour de sa taille, cinq peaux de rats grises dansent en une guirlande de fortune. La décoration, bien que macabre, indique son statut de Roi, et lui vaut un respect certain tant au sein de sa communauté qu’au dehors. Car si la plupart des gens ne connaissent pas la signification précise de ces peaux, ils savent reconnaître en elles la marque du clan des Rats.
Ces dernières années : Quand ils étaient venus la chercher, Helena avait d’abord pensé que ces grandes silhouettes sombres, drapées de blouses et d'uniformes, étaient avec les autorités. Les rafles étaient une affaire courante dans son quartier de résidence, pris dans une guerre sans fin entre les services d'immigration et le flot de la misère humaine. Pourtant il n'avait jamais été question de la reconduire sur sa planète natale... On l'avait parquée avec une trentaine d'autres gamins, tous plus ou moins du même quartier, tous aussi paumés au milieu des plaques de taule et des néons trop blancs. Au terme d'un voyage très long, et très éprouvant pour la cargaison, on les avait triés, lavés, tatoués, et séparés dans des rangées de petites cages bien propres. Nus comme au jour de leur naissance, avec pour compagnie une petite lampe à UV et une alimentation de pilules, de pâtes et de gels multicolores. […] Les premiers mois avaient été flous, tout en torpeur et en docilité. Les hallucinations aidaient à tromper l'ennui, et la somnolence permanente faisait passer le temps plus vite. A cette époque-là, les interactions avec les chercheurs étaient rares et impersonnelles. Des mains froides, rigides, professionnelles, presque dépourvues d'humanité dans leur manipulation des corps des cobayes. On jetait une poignée de pilules dans la cage, on mesurait les constantes, parfois on prélevait, un peu de ci, un peu de ça, un peu de sang, un peu de peau... Et puis les doses avaient commencé à devenir plus importantes. Les conséquences sur les organismes des cobayes, plus dramatiques. La douleur était devenue une constante, plus ou moins intense, plus ou moins abrutissante. Les résultats étaient mauvais, les chercheurs de plus en plus énervés, et les petits rats de laboratoires de plus en plus malmenés. […] Le compteur avait dépassé la première année quand les choses commencèrent à empirer drastiquement. Etait-ce l'influence de la Planète? Les conséquences d'un évènement qui se serait produit plus haut dans la chaîne de commandement? Ou tout simplement le désespoir que peut faire naître en tout scientifique raisonnable l'absence de résultats concrets après une année et demie d'expérimentation? Personne n'en était tout à fait certain. Et pourtant, les conséquences étaient bien là. Les chercheurs commencèrent à interférer avec les protocoles. Ils ne suivaient plus les horaires, mélangeaient les produits, ne consignaient plus leurs résultats dans les rapports... A l'aube de la deuxième année, la base d'opération Prayvissienne avait coupé tout contact avec le reste de COVARTIS. La décision fut prise par la maison mère de simplement abandonner le complexe, et d'enterrer toute cette histoire sous la crasse de la Planète maudite. Le chaos s'installa rapidement parmi les employés livrés à leur sort, et le rêve déjà mauvais tourna au cauchemar. Les scientifiques, qui, désoeuvrés avaient commencé à expérimenter leurs propres composés pour se distraire, plongèrent dans une désinhibition totale, qui se changea peu à peu en folie. Les cobayes furent rapidement élus au rang de défouloirs pour chercheurs hystériques. Qu'il s'agisse de viols collectifs, d'expérimentations folles, ou d'opérations chirurgicales 'pour le fun' sans anesthésies, la créativité dont ces gens-là firent preuve pour tromper leur ennui et leur désespoir aurait pu faire bander Josef Mengele en personne... Helena a réprimé la plupart de ses souvenirs de cette époque, mais elle les affronte encore aujourd'hui, que ce soit dans ses cauchemars ou face à son reflet hachuré dans le miroir. […] Personne ne sait qui ou quoi déclencha le grand Incendie, mais la légende veut que des rats albinos, échappé de la section expérimentation animale aient provoqué un court-circuit en allant ronger des câbles d'alimentation. Le complexe pharmaceutique fut dévoré par les flammes en quelques heures, et avec lui toutes les horreurs qui y avaient été commises. Seule quelques un des rats, et une poignée de cobayes humains parvinrent à s'extirper du brasier à temps. A leur tête marchaient Helena, et une jeune femme à la peau noire et aux cheveux rasés prénommée Nerub. Elle avait été leur aînée à toutes, ainsi que la voisine de cellule d'Helena. Un lien de solidarité, comme seule l'adversité la plus totale est capable de tisser, était né entre les deux jeunes femmes. Nerub était la plus forte d'entre toutes, et avec le soutien d'Helena, elle les mena en sécurité. Les égouts avaient été une destination évidente, pour ces femmes qui avaient vécu toute leur vie comme des rats de laboratoire. Les années d'expérimentation leur avait fortifié la constitution, si bien qu'elles étaient parvenu à survivre là où aucun des habitants de la ville n'osaient s'aventurer. Elles avaient vaincu les rats, les germes, et la toxicité des eaux. Elles avaient creusé leur trou, fait leur nid, et petit à petit elles avaient su se trouver une place dans l'écosystème fragile de la Cité. Étrangement, leur présence amena un climat de stabilité. Se glissant dans la position d'intermédiaire neutre au milieu des gangs qui se déchiraient la ville, les Rats de LAGO permirent une cohabitation relative entre les factions, qui pouvaient désormais commercer et échanger sous un œil étranger et impartial. De plus l'installation de la Cour dans les systèmes d'égouts avait permis d'y réguler les populations de rats natives, qui répandaient leurs miasmes sur la ville. Les Rats avaient amenés avec eux leurs propres spécimens de rongeurs, une espèce Albinos rescapée comme eux des laboratoires de CORVATIS, et celle-ci s'était parfaitement établie comme prédatrice de leurs congénères sauvages. Les rongeurs, ainsi plus ou moins ‘dressés’ et contenus, représentait tant un soulagement pour la population qu'une garantie de tranquillité pour la Cour. […] Pendant sept ans, Helena, qui était devenue Hel avec le temps, assista Nerub, devenue Sio Fa Se'T. Le Roi des Rats. Elle était sa compagne et son second. Elle occupait son lit pendant la journée, et son ombre la nuit. Car quand les chats étaient gris, les Rats sortaient de leurs tunnels et officiaient à leurs tâches respectives, fidèles à leur serment de neutralité. Certaines jouaient les coursières, portant des messages ou des colis d'un chef de gang à un autre, d'autres se tenaient en témoin de transactions importantes. D'autres encore, avaient la charge de s'occuper des Petites Souris, les enfants des rues que la Cour prenait sous son aile. Les moins gradées, celles qui ne portaient qu'une seule peau de rat à leur ceinture, étaient chargées de nourrir et surveiller les rats, les vrais cette fois. Quant à Nerub, elle était le chef d'orchestre de toute cette agitation. Hel, à son côté, apprenait et conseillait au mieux de ses capacités. Le monde souterrain avait ses codes, ses coutumes, et même sa propre langue. Dérivée de la langue maternelle des premiers membres de la Cour, elle permettait de renforcer les liens au sein de la communauté. Ainsi Nerub devenait Nen-En Se, Maman Rat, et Hel devenait Se Cis'Pa, le Rat Borgne. Sous la surface, les Rats de LAGO formaient une grande famille, à l'espérance de vie limitée, mais à la solidarité sans borne. A la surface, les gens préféraient généralement éviter leur compagnie. Que ça soit par respect de la fonction, ou par crainte d'attraper une de leurs maladies, les gens de la surface se faisaient fuyants sur le chemin des Rats. […] A la mort de Nerub, la ceinture du Roi des Rats revint à Hel, qui nomma à son tour un second en la personne de Se Voh’Sa, le Rat Tigré. Une fille courageuse, pleine de ressource – et de cicatrices – qui avait été parmi les plus jeunes rescapées du complexe.Talents : Survivre à quatre années d’expérimentations pharmaceutiques ça vous forge un système immunitaire à toute épreuve. Comme la plupart des habitants du monde souterrain (ou en tout cas ceux qui survivent à la toxicité ambiante suffisamment longtemps pour s'immuniser) Hel a la peau dure et l'estomac bien accroché. Vivre dans les égouts ça n'est pas donné à tout le monde, après tout. A côté de ça, la jeune demoiselle a tout de même pas mal de problèmes de santés. La plupart sont liés à des séquelles neurologiques (et motrices), qui datent de ses années en tant que rat de laboratoire. Notamment son œil et son bras droit. A cela s'ajoute une légère mutation du sang, qui vient sans doute de la toxicité même de la planète. Elle a une très mauvaise circulation, une tendance facile à la contusion, et un sang à l’apparence noirâtre assez dérangeante. D'une manière générale les efforts physiques lui sont très pénibles, voire impossibles. Pour toutes ces raisons, Hel n'est pas vraiment une combattante. Heureusement, sa condition ne l'exige pas. La Cour n'est pas un groupe dirigé par la peur d'un chef puissant, mais par le sens du devoir envers un chef en qui elle a confiance. J'ajouterai à ça de solides capacités de leadership (la position oblige), et une grande connaissance topologique/logistique de la ville de LAGO et ses souterrains. Les Rats ne cherchent jamais la confrontation directe, mais tant qu'ils sont sur leur terrain ils sont très doués pour s'esquiver ou bien tendre des pièges. Enfin je préciserai qu'être Roi des Rats apporte certains privilèges, mérités mais néanmoins utiles, notamment une main d'œuvre silencieuse et efficace, et un bon réseau de renseignement. Autres :J’ai pas de remarques mais j’ai des p’tits dessins… Par là.Ah si en fait j'voulais dire que j'ai fait un machin pour les groupes, pour les Rats, mais je suis plus sûre de si il faut que j'attende d'être validée pour ça donc bon je verrai. Et sinon mon avatar est bien moche mais avec tout mon talent artistique je suis toujours incapable de faire des avatars qui donnent pas la nausée. Si il y a une bonne âme qui entend mon appel je suis preneuse. ( J'ai un album par là...) HORS JEU
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