Scarface
Messages : 15 Date d'inscription : 15/04/2015 Lieu de vie : Dans un endroit sombre. Jungle ou désert. Survie : La puissance du mutant dans ta face.
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| Sujet: Je suis un personnage torturé. Jeu 16 Avr - 23:04 | |
| Nom :
Prénom : Adhaar
Surnom : Scarface. Ah.Ah
Âge : La trentaine à quelques années près
Origine : Natif
Raison de votre présence : Naissance
Orientation sexuelle : Impuissant, ça règle le problème.
Mentor(s) : D'abord il y a eu le vieux. C'est avec lui que t'as appris à lire et à écrire, approximativement, même si la majeur partie de tes taches revenaient à porter des trucs lourds d'un Client A à un Client B. Il t'a aussi appris à ne jamais poser de questions et à obéir sans rechigner. Ensuite y a eu l'autre clodo. Lui il t'as appris à mendier, à survivre en bouffant la merde que pouvait laisser les autres, à ne pas attirer l’œil et à éviter les problèmes. Période difficile. Puis y eu l'ermite mutant. C'est de lui que t'as le plus appris. Il t'a montré comment cacher ce qui doit l'être, trouver de la nourriture même dans les terres les plus paumé et fuir. Surtout fuir. Bref, à survivre.
Physique : Avoir la partie gauche du corps brûlé, du visage jusqu'à la hanche, c'est moche. Très moche dans ton cas. Puis avoir le reste moyennement humain, ça aide encore moins à être beau. Non, sérieusement Scar, tu fais peur avec ta tête de cramé, caches toi, c'est mieux pour tout le monde. Et on dit merci grand sœur...
Généralement, quand tu te blesses, tu serres les dents et t'attends que ça passe en restant dans ton coin, comme un chien blessé qui couine si on approche. Si ça se soigne tant mieux, sinon tant pis. Ça s'infecte rarement, même si ça cicatrice plus ou moins mal. Mais tu survies, là où d'autres seraient probablement en train de nécroser dans leurs coins...
T'es grands, t'es fort, le genre armoire à glace qu'on évite de faire chier... D'apparence du moins. T'en imposes du haut de tes un mètre quatre-vingt cinq passé, ça compense pour le reste. T'as typiquement la carrure du gars qu'on pense capable de tuer quelqu'un juste en lui foutant une claque. Le truc, c'est que si on ne te le dit pas, l'idée ne te viendrait même pas. Tant de puissance, de force la nature gâché par ta peur. Au final, t'es juste pitoyable.
Sinon t'es presque banal: de très longs cheveux noirs tirant avec les années sur le vert dégueulasse et te bouffant toujours la moitié du visage, des pupilles reptiliennes à l'iris jaune verdâtre, une peau écaillée et mate aussi solide que du cuir, avec des pointes d'ivoire - qu'on prend pour de l'os - de trois centimètres suivant ces derniers sur tes avants bras, mains, genoux, tibias, et colonne vertébrale. Hein? Ouais bon ok, t'es pas siii basique. Mais pour un mutant, c'est presque banal. En plus, tu n'as même pas de tentacules.
Évidemment, tu caches toujours le tout sous des tas et des tas de tissus. Ça protège bien et ça évite les questions inutiles. Tu ressembles généralement à une serpillière couverte de sables et de terres. T'es sales, tu pues, et tu marches toujours un peu courbé pour cacher ta grande taille. Tu détestes qu'on te regarde, alors si en plus c'est pour t'examiner avec une curiosité malsaine... Pas facile d'avoir ta gueule quand on aime pas l'attention, hein, Scar?
Ces dernières années : Bien. Histoire qu'on en apprenne un peu plus sur ton parcourt, c'est moi qui vais raconter ton histoire Scarface, parce qu'entre Sky, ta sœur avec un rat mort dans la tête, et toi, incapable d'aligner plus de deux mots d'affilés sans bafouiller, on ne s'en sortira pas et personne n'y comprendra jamais rien...
Votre mère n'était pas une native et personne ne chercha réellement à savoir ce qu'elle faisait ici à sa capture. C'est un groupe de pillard qui lui mit la main dessus alors qu'elle était en train de dessécher dans une vielle bicoque où elle s'était réfugiée pour échapper à une tempête de sable. Elle était jeune et en bonne santé. Puis elle avait un vagin, mine de rien ça comptait. Une marchandise comme une autre. Elle écartait les cuisses, ça suffisait pour que le petit groupe la garde en vie et la nourrisse.
Elle fut utilisé pendant un temps en tant que monnaie d'échange, passant de village en village, de mains en mains, pour finir par aller décrépir dans un petit trou perdu où elle servit de prostituée. C'était un petit patelin calme au final, si on ignorait la dégénérescence générale de ses habitants. On comptait à peine un tiers d'humains. C'est là qu'elle vous donna naissance, à ta sœur et toi. Des faux jumeaux! C'était bien sa veine. Déjà à l'époque, ce n'était pas dur de deviner que vous n'aviez pas forcement le même père...
Vous restâtes presque quatre ans avec votre mère... C''est à peine si tu saurais dire à quoi elle ressemblait mais, en revanche, tu te souviens du village, de sa chaleur écrasante et de son sable omniprésent. Il y avait aussi cette sensation là-bas, cette impression d’abattement général qui traînait dans l'air comme la peste, laissant le bidonville dans une sorte d'attente morne. Il n'y avait que les enfants pour courir partout et donner un peu de vie aux lieux. Vous étiez une belle brochette de gamins mal foutus, avec des bras et des jambes en trop. C'était presque étonnant qu'on ne vous ai pas éclaté le crane contre une pierre à la naissance, tant certains d'entre vous étaient dégueulasse. Les radiations, c'est moches. Pour ta part, hormis tes p'tits yeux de crocodiles, t'était plutôt mignon. Presque normal. La plupart de tes mutations étaient encore latente, bref, t'étais plutôt vendable. Pareil pour ta sœur: s'il lui manquait déjà une case ou deux, elle en était pas encore à te cramer la moitié du corps pour ''marquer le coup''. Du coup, ça passait. Et c'est probablement pour cela que le vieux se fit avoir. Vous étiez les moins dégluasses du lot, faut dire.
Tu l'as toujours appelé le vieux, mais à l'époque il n'avait pas encore trente ans. Il vous avait acheté, ta sœur et toi, contre un peu de drogue, avant de migrer vers la ville voisine et ouvrir son commerce de troc coursier. Son boulot se résumait à attendre qu'on vienne lui échanger des objets contre d'autres qu'il gardai avec un fusil chargé. Celui de ta sœur était de lui servir de vide couilles, et le tien de faire tout le reste, et sans jamais rien recevoir en retour. Il vous nourrissait, c'était déjà bien suffisant. Non?
N’empêche, le vieux était doué. Dès son arrivée, il négocia sa protection avec d'un gang local en échange d'un pourcentage sur tous les échanges de munitions et d'armes ayant lieu chez lui, allant jusqu'à leur prêter ta sœur, histoire de sceller leurs alliances dans la bonne humeur et la convivialité. Honnêtement, ça ne l'aida à garder le peu de raison qu'elle avait de base, et très vite, elle devient... Heu... Étrange. Bien plus que toi et ta face de reptile. Tu t'éloignas beaucoup d'elle à cette époque, tandis qu'au contraire, elle, ce fit de plus en plus affectueuse à ton égare. C'est à partir de là que l'histoire devient glauque pour toi aussi.
La première fois qu'elle commença à jouer avec toi comme le vieux jouait avec elle, tu essayas de la raisonner, mais votre différence de caractères était trop évident : tu étais fuyant et passif, tandis qu'elle se montrait invasive et autoritaire. Tu as toujours été faible Scar, plus suiveur que chef, et elle le savait parfaitement. Elle gagna rapidement l’ascendant dans votre relation tordue, et à la fin du premier mois, tu avais cessé d'essayer quoi que ce soit pour l’arrêter, faisant ce qu'elle voulait sans protester comme le plus soumis des prostitués.
Ce n'était pas tant l'inceste qui te gênait dans votre relation, après tout, tu ne connaissais même pas le mot, alors son sens... Non. C'était elle, le problème. Qu'elle soit ou non ta sœur, votre relation était toxique. Pour toi. Elle te rabaissa, te faisant croire que tu avais besoin d'elle pour te protéger, et que de toute façon tu n'étais rien sinon. C'était à toi de la remercier de prendre ainsi du temps pour s'occuper de toi, après tout. Elle détruisit toute l'estime que tu aurais pu avoir de toi avant même qu'elle n'existe. Quant à ton libre-arbitre, autant ne pas en parler...
Sky était possessive jusqu'à l’étouffement. Violente en cas de refus et destructrice en cas de résistance. C'est donc sans surprise qu'avec les années votre relation dégénéra, et plus tu corps pouvait endurer, plus elle t'en fit supporter. Elle se fit féroce et son intérêt pour toi toucha presque la frénésie. Pour toi, Le pire restait quand tu y prenais du plaisir, aussi infime soit-il. Mais tu avais trop peur d'elle pour la haïr, même dans ta tête. Alors tu te haïssais et t’écœurais pour compenser. C'était bien plus simple, tellement plus simple... Oui, elle s'amusait autant à te blesser qu'à te baiser et toi, pauvre lâche, tu la laissais faire sans jamais le lui reprocher.
Elle conditionna ton corps pour son bon plaisir et te castras mentalement avec une efficacité impressionnante. Elle ne voulait pas un homme, elle voulait un jouet. Tu cessas de la considérer comme ta sœur à la même époque, tandis que le vieux la prenait sous son aile, finissant de la mettre en position de force. Ton mutisme arriva quelques mois après cela. Tant mieux, elle parlait toujours pour deux de toute façon et détestait qu'on la coupe. Puis tu commenças à faire des crises de tétanies en sa présence l'année suivante, pour son plus grand plaisir. Tu valais probablement un peu plus qu'un pantin à ses yeux, mais bien moins qu'un Homme.
C'est ainsi que les années se passèrent pour le mieux, dans l'incestueuse passivité la plus totale. Cependant, un beau matin, pris d'un élan de témérité incompréhensible, tu décidas de lui dire « non ». Attention, je ne parles pas là du non autoritaire et ferme, dont la résolution ferait frémir une fillette de douze ans. Nan, juste du petit « non » un peu hésitant, qu'on entend à peine, et qu'on regrette l'instant suivant. Ah ça, pour l'avoir regretté...
Après des années et des années, tu t'étais enfin décidé à essayer de lui résister. Et ça ne t'a pas vraiment réussi : elle te crama la moitié du corps pendant qu'elle te baisait. Le moins que l'ont puisse dire, c'est que ce fut radicale, et ça t'émascula moralement pour de bon. Tu perdis toute volonté d'indépendance ce jour-là. Si elle n'avait pas été jeté par le vieux après coup, tu aurais probablement été son chien soumis pour le reste de ta vie.
Finalement, cet incident fut presque un bien pour mal. Certes, tu t'étais fait cramer la gueule, mais, eh, ta sœur n'était plus là! Si tu n'avais pas été en train de souffrir à l'agonie au fond d'un lit, tu aurais probablement pu t'en réjouir. Sauf que les joyeusetés n'étaient pas finis... Le vieux te soigna suffisamment pour que tu ne meurs pas d'une quelconque septicémie ou autres nécroses, mais la cicatrisation se fit comme elle put, donc mal. Malgré tout, l'homme était plus où moins décidé à te garder comme successeur... Jusqu'à ce qu'il remarque les petites bosses qui se faisaient le long de tes os. Tes gènes mutantes trouvèrent que le moment étaient bien choisi pour apparaître au grand jour, chouette hein? Aussi, quelques plaques d'écailles plus tard, le vieux te jeta à la rue, n'ayant aucune envie de dépenser plus de ses ressources pour la survie d'un monstre.
Bien. Tu étais passé de jouet sexuel d'une détraquée à monstre de foire abandonné. Si le premier jour tu te contentas de ramper jusqu'à un coin sombre pour te cacher, force t'étais d'admettre que la nourriture n'allait pas tomber toute seule du ciel et qu'il fallait te bouger. Cependant, ta gueule de grand brûlé en pleine cicatrisation ne te permettait pas réellement de passer inaperçus, et c'est probablement la raison pour laquelle tu commenças à vivre de nuit: pour des raisons qui t'ont toujours échappées, les humains ont du mal avec l'obscurité.
Bouffer du rat mort se révéla très utile, mais pour les insectes il fallut attendre l'apparition du Vieux clodo, un mois plus tard. C'est lui qui t'apprit à ne pas faire la fine bouche et ne rien gâcher, te montrant les bons coins pour survivre en tant que détritus humain. D'abord, il t'aida parce que tu inquiétais tout le monde avec ta carrure, du coup on vous fichait la paix. Puis ensuite, il s'attacha à toi comme à un clébard errant, je présume. Ça t'arrangeais bien, hein? Tu changeais un maître pour un autre, et ton manque de libre-arbitre s'en félicitait, trop heureux de ne pas avoir à choisir seul. Tu parlais peu, ou pas, et tu te contentais de faire ce qu'on te disait sans discuter. C'était suffisant pour qu'il te garde. Brave bête.
Tu restas presque deux ans avec le clodo, reprenant des forces tandis que ton corps mutait à tout va, te réduisant à l'état de choses souffrantes et hurlantes dans un coin sale et puant. On va passer rapidement sur les détails. Pour résumer, te faire brûler la face comparé de pointes de trois centimètre de diamètre te perçant la peau pendant des semaines, c'est de la pisse de chat. Certains jours, t'étais presque certain d'y passer alors que tu te tordais dans tous les sens, écumant et agonisant un peu plus à chaque seconde. Mais tu survécus tant bien que mal. Tu survivais toujours. On pourra dire ce que tu veux de ton caractère de chiffe molle, n’empêche que t'es putain de dur à crever...
Vers tes seize ans, tu te rendis compte que ta salive avait des propriétés de psychotrope hallucinogène un peu par erreur, alors qu'une femme essayait en vain de t'allumer. Toujours trop docile, tu ne l'éloignas pas avec assez de ferveur, rapidement pris de tétanie, et elle en profita pour t'embrasser à pleine langue. Faut croire que les mutants balafrés, c'était son truc. Tiens, anecdote amusante: tu fus plus que soulagé quand tu te rendis compte que tu restais parfaitement insensible à ses charmes. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait, tu étais aussi mou d'une banane trop mure. Encore un cadeau psychologique de ta sœur, probablement. Ton manque de vigueur foutu en l'air les plans de cette femme à ton égard. Tu te contentas donc de fuir après lui avoir volé toutes ses affaires, tandis qu'elle resta à délirer dans son coin sur la marche des éléphants roses...
C'est aussi cette année-là que tu rencontras ton premier gang: des gosses d’à peu près ton âge se composant d'humains et mutants orphelins, essayant vainement de quitter la rue pour vivre comme des rois. Les Red Skulls qu'ils disaient. Bref, une petite bande de con qui tomba à pique dans ta vie. Le clodo était mort la semaine précédente, et la seule idée d'être seul te mettait dans un état de stress permanent - trop de libre-arbitre, tout ça -. Bien sûr, sa mort te fit un peu de peine, mais d'un coté elle te permit de rester presque deux jours sans avoir à chercher de la nourriture. Ça compensait sans mal, non?
Le problème c'est qu'au bout d'une semaine à errer seul, la paranoïa commença à te ronger. Théoriquement ta sœur était toujours vivante et tu commençais à le réaliser maintenant que tu avais trop de temps pour y penser. Donc, toujours aussi théoriquement, elle était probablement dans cette ville. Où? Tu l'ignorais, mais l'idée qu'elle puisse te retrouver t’obséda. Tu avais pris goût à la quiétude et à la paix, n’empêche... C'est pour cela que quand la petite bande de cons te proposa de les rejoindre, tu trouvas l'idée vachement plus alléchante que de rester prostré dans un coin à trembler comme une feuille. Deux jours plus tard, une sorte de mission d'escorte vous fit quitter la ville. Vos clients espéraient que votre nombre suffiraient à éloigner les problèmes jusqu'à la ville suivante... Tu parles, au premier groupe de pillard, vous vous êtes tous fait descendre. Moins de vingt-quatre heure, c'est plutôt court pour une épopée de groupe.
Bon, en fait toi tu survécus. J'crois que c'était une sorte de retour de karma, tu vois? Après toutes les merdes qu'il t'avait fait, le destin n'allait pas se montrer aussi pute avec toi quand enfin tu te décidais à sortir de ton trou? Les brigands n'y allèrent pas de main morte pour autant. Ils n'avaient pas d'armes à feu, mais savaient suffisamment manier des armes blanches pour faire sans. Bref, autant dire qu'ils vous laissèrent pour mort. Du coup, quand la nuit tomba, les premiers charognards firent leur apparition, dont ton sauveur...
C'était une sorte de mutant vraiment étrange, même pour toi. Lui, il en tenait une couche suffisante pour que la simple idée d'approcher les humains lui soit exclu au risque de se faire dépecer pour sa fourrure. Tous le bas de son corps ressemblait à celui d'une... Chèvre? Ou un truc du genre, en plus marron. Il était très étrange, entre ses jambes retournés, ses pupilles horizontales et ses mains palmées recouvertes de poils. A force de ramper et de crachoter devant lui pour lui quémander de l'aide, il décida de t'épargner, allant même jusqu'à te ramener dans sa cachette. Faut croire que la solitude pèse même les mutants... Et puis entre tes écailles et ton ivoire, que pouvais-tu bien dires face à sa fourrure? Tu n'avais aucune raison de lui planter une lame dans le dos, surtout qu'avec toute la viande que représentait les Red Skulls, vous en aviez suffisamment pour deux...
Après des semaines à errer entre cauchemars et fièvres, tu survécus. Encore. Tu as toujours eu assez de rage de vivre et d'envie de t'en sortir pour dix faut croire. Tu guéris plus ou moins bien, et le mutant y fut pour beaucoup, utilisant plus d'une plante médicinale pour t'aider à lutter contre la fièvre. Ton sauveur se faisait appeler Faune. C'est lui qui te nomma Scarface en premier. Ironiquement, au lieu de t'éloigner de ta sœur et de ton passé, ça ne fit que renforcer cette horrible impression d'appartenance qui te bouffait la vie...
Faune t'apprit beaucoup, et vivre avec lui fut plus simple que de survivre en ville. Il n'y avait personne pour regarder ta face de grand brûlé avec dégoût, ou te jeter des pierres, c'était rafraîchissant. Vraiment. Cependant, encore une fois tu passais d'un maître à un autre, te laissant facilement apprivoiser par Faune qui, une fois qu'il eut compris que ta carrure était à l'opposé exacte de ton caractère, commença à te chaperonner en permanence. Tu t'adaptas très vite à la vie d’ermite, et le milieu sauvage s'adapta lui aussi très bien à tes capacités. Y survivre était presque plus simple qu'en ville. Faune abandonna vite l'idée de t'apprendre les plantes comestible après que tu lui es vomis sa racine pourrie à la figure, se concentrant alors uniquement sur le reste...
Au bout de quelques années à vivre ainsi, tu commenças réellement à prendre du muscle. Même si moralement tu restais toujours une petite chose pleutre et craintive, physiquement tu devenais clairement imposant, voir même menaçant... Tant que tu te la fermais. D'ailleurs tu étais toujours aussi peu bavard, mais Faune savait s'en suffire. Tu avais d'autres qualités bien plus utiles à votre survie que la causette: Tu étais un bon chasseur, brillant même pour la traque de vos proies. Ta patience et ta prudence étaient des atouts en or dans ces contrées inhospitalières... Votre collaboration fut fructueuse, si bien qu'au bout de cinq ans, il t'arrivait même d'échanger plus de dix mots par jour avec lui. Un exploit. Vous n'étiez pas réellement amis, mais pas très loin.
Vers tes vingt ans, Faune découvrit les caractéristiques ''intéressantes'' de tes sécrétions corporelles par un sombre coup du hasard, et décida que vous pourriez les utiliser pour commercer avec d'autres groupes de mutant. En particulier ceux de Koenisgbier, amateurs de drogues en tout genre. Pour éviter une dépendance trop rapide ou une action trop forte, Faune décida de la couper avec d'autres liquides, rendant l'effet plus doux et moins brutal, et limitant ainsi les chances qu'on découvre la véritable nature de cette ''drogue maison''. C'est ainsi que toute une bande de mutants commença à se droguer avec ta salive vénéneuse. Appétissant, hein?
Faune éluda vite les questions gênantes quant à la source ou la nature du liquide, et puis après une ou deux absorptions, les clients étaient de toute façon plus occupés à se prendre pour des fougères qu'à poser des questions. Le truc, c'était juste de garder la véritable source de cette étrange substance secrète, au risque que tu disparaisses à jamais dans un quelconque réseau de drogue tandis que Faune serait tué et dépecé. Ceci dit, vu ton manque de désir et de vigueur, tu n'avais aucune raison de te trahir, n'ayant de contact avec rien ni personne.
C'est aussi à cette époque que tu commenças à jongler entre ta vie sauvage avec Faune et ta fascination pour Koenisgbier. Quoi de plus normal? Un groupe de mutant qui se réunit et qui envoie chier les humains, faut l'avouer, ça en jette. Tu commenças à troquer indépendamment de Faune avec eux, échangeant, en plus de la drogue, des peaux, de la nourriture et parfois même ce que tu trouvais sur les cadavres du désert, en échange de quoi tu restais quelques jours chez eux. S'il n'y avait pas eu autant de putes, tu aurais probablement pu finir par t'y installer, mais même avec des tentacules, les femmes te faisaient toujours aussi peur. Le genre de peur viscérale et irraisonnable, tu vois? Encore un petit souvenir de ta sœur. De toute façon, même pour les mutants ta face de cramé était quand même vachement flippante, plus qu'une mandibule ou deux, alors autant ne pas trop leur imposer...
A l'approche de tes trente ans, tu essayas même de changer un peu tes registres, pris d'une envie soudaine d'initiative. Encore une fois ça ne fut pas une franche réussite. Tu essayas quelques truc, genre garde du corps ou gardien, mais hormis la carrure, il n'y avait pas grand chose chez toi qui inspirait la crainte, et puisqu'il suffisait de te fixer quelques secondes dans les yeux pour que tes les baisses, forcement, ça en imposait beaucoup moins. Tu n'avais ni les épaules, ni le caractère pour ce genre de boulot. On abandonna donc vite l'idée de te faire garder autre chose qu'une porte, et tu retournas donc la queue entre les jambes te paumer dans ton désert.
Désormais, voilà presque six ans que tu travailles régulièrement avec Koenisgbier maintenant, renflouant l'offre sur demande avec ou sans l'aide de Faune qui, avec le temps, commence à réellement dépendre de toi pour survivre. Faut dire que ses ''pattes'' ont de plus en plus de mal à soutenir son corps, et ses yeux vitreux sont presque aveugles depuis le mois dernier. Rien de surprenant: pour des mutations sont aussi violentes, il ne faut pas espérer vivre bien vieux... Quoi qu'il en soit, par respect, par habitude ou peut-être simplement par facilité, tu continues à t'occuper de lui et de votre cachette sans poser de questions, allant même jusqu'à te charger seul de toutes les interactions avec Koenisgbier. Tu sais que dans quelques semaines, peut-être quelques mois, tu seras de nouveau seul, mais tu préfères ne pas y penser, continuant à vivre au jour le jour en te leurrant. Pourtant il te faudra bien, un moment ou à un autre regarder cette vérité en face, Scar.
Talents : Il a un corps fait pour la survie : il a la peau dure et écaillée lui offrant une bonne tolérance à la chaleur et à la pollution. Des os solides, ainsi qu'un système digestif capable de digérer tout ce qui est vénéneux ou empoisonnés, lui permettant aussi passer deux à trois jours sans manger. Il sait survivre en terrain hostile et reconnaître la faune et la flore comestibles. Le seul hic : il est zoophage et ne digère aucun végétaux. Certains peuvent même le rendre malade.
S'il sait à peu près jouer des poings, il n'a pas véritablement appris à se battre, il préféra donc de loin fuir ou se faire discret, surtout en présence de femmes. Puis les mutants, ça fait tache. On leur jette des pierres, on les pend, tout ça. Bref, c'est pas cool. Hormis frapper votre tête contre un mur jusqu'à ce qu'elle éclate, il ne sait pas faire grand chose de ses mains quand ça ne concerne pas la chasse, alors utiliser des armes... Il connaît les bases du troque. Il sait presque bien lire ou écrire, mais n'a aucun talent pour tout ce qui touche l'oral. Tant qu'il n'ouvrira pas la bouche, il vous semblera à peu près menaçant. Puis au moment même où il dira un mot, c'est la désillusion. Son regard se fera hésitant, craintif, et vous comprendrez très vite que vous avez devant vous une brute qui n'a d'épaisse que l'apparence...
Généralement, tous ses jets de volontés sont des échecs critiques.
Autres : Si sa peau est résistante, ce n'est pas le cas de la partie ayant brûlée plus jeune, qui est plutôt fragile et aux jointures douloureuses, même aujourd'hui. Il est pris de mutisme en présence de sa sœur, de femmes ou s'il est entouré de plus de trois personnes lui inclus. Outre le fait d'avoir été castré psychologiquement, il est pyrophobe et Gynéphobe, avec une forte tendance à la paranoïa et à la tétanie. Oh, et il est très influençable et à un libre-arbitre limité. Mais bon, sinon il va bien... Puis il a des écailles. C'est la classe.
HORS JEU
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